Crise porcine La Confédération paysanne demande des mesures pour les plus endettés
Face au surendettement d'une proportion importante d'éleveurs de porcs, la Confédération paysanne est allée à la rencontre des deux banques principales du secteur, le Crédit agricole et le Crédit mutuel, ainsi que des conseillers du ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard.
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Le 30 avril 2004, elle a demandé au ministère qu'une aide au report d'annuités de prêts soit accordée à hauteur de 150 euros par truie élevée. L'éleveur paierait 1 % de taux d'intérêt tandis que le différentiel serait pris en charge par les banques, les pouvoirs publics, voire, comme cela avait été le cas lors d'une crise précédente, par les fournisseurs d'aliments.
La Confédération a insisté également sur la nécessaire mise en place, selon elle, d'une grille de poids des carcasses « flottante », en fonction de la conjoncture, permettant d'alléger les carcasses lorsque le marché est déprimé. « Nous avons reçu un bon accueil à nos propositions », affirmaient les militants de la Confédération paysanne.
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